MORITURI ou les Oies Sauvages

photo : Frédéric ALLEGRINI

“Dans Morituri ou les Oies Sauvages, c’est le corps au combat qui nous intéresse, ainsi que la manière dont il est glorié, dans la victoire comme dans la défaite, et mis en mémoire.
Combat guerrier. Combat sportif. Combat politique.

Interpréter nos patrimoines, locaux et communs. Collectionner images et textes de références. Les utiliser comme autant de points de départ possibles pour une danse.
Les épuiser, les mettre en mouvement encore et encore, pour en explorer tous les hors-champs.

Comment nos identités, individuelles et collectives peuvent-elles évoluer avec leur temps ? Quels modes de relation au patrimoine permettent une plasticité des sentiments d’apparte- nance et de communauté ?

Cette question d’une Histoire et d’une Identité vivantes, mouvantes, dans laquelle nous pouvons nous reconnaître, nous voulons la poser à partir de ce champ d’expérience communément ap- pelé le « spectacle vivant », et la danse en particulier.

Donner à voir la possibilité d’une appropriation, d’une interprétation, d’un ailleurs, d’un autre, d’un futur.”
Vidal Bini

Morituri ou les Oies Sauvages est un spectacle chorégraphique, doublé d’une création photographique réalisée en direct sur le plateau.

Depuis 2011, avec Can you be me?, et avec Final, Mythos-logique en 2014, KiloHertZ met en relations et en frictions le corps mobile, et sa représentation arrêtée.

Avec cette nouvelle création, KiloHertZ rassemble, dans une même proposition, plusieurs pans d’une démarche qui se développe depuis bientôt 10 ans :

– Le mouvement dansé, dans une recherche qui s’appuie à la fois sur de multiples connaissances anatomiques et physiologiques, et sur le développement des imaginaires, pour créer des danses inédites.

– Le corps et ses représentations à travers les époques, mais aussi à travers les sociétés dans leurs déploiements contemporains.

– L’utilisation de ces représentations dans nos patrimoines, dans la construction de nos histoires et mémoires communes.

– L’image, xe, à la fois comme point de départ de l’exploration d’un sujet, nourriture d’un imaginaire, et comme point de repère dans la construction d’un langage chorégraphique.

– La photographie, en direct et en noir et blanc, comme moyen de révéler ce que le spectateur ne peut pas voir, et comme mise en abîme du vivant.

Conception, chorégraphie : Vidal BINI

Interprétation, chorégraphie : Caroline ALLAIRE, Vidal BINI, Matthieu HEYRAUD, Céline LARRÈRE, Marika RIZZI
Photographie : Benoît de CARPENTIER
Lumières : Geoffrey SORGIUS
Musique : Olivier MEYER
Scénographie : Sebastian KURTH

Production : KiloHertZ

Co-productions :
Théâtre du Marché aux Grains – Atelier de Fabrique Artistique – Bouxwiller, POLE-SUD CDCN – Strasbourg, Ballet de l’Opéra National du Rhin dans le cadre de l’accueil studio, Ballet de Lorraine CCN dans le cadre de l’accueil studio avec le Centre Culturel André Malraux, scène nationale – Vandœuvre-Lès-Nancy.

Ce projet a bénécié d’une résidence à la Fondation Royaumont.

Réalisé avec le soutien de :
La Région Grand Est, l’ADAMI, et la Ville de Strasbourg KiloHertZ est soutenu par la DRAC Grand Est et la Région Grand Est Pour ce projet, KiloHertZ est accueilli en résidence par le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord en 2016 et 2017.